Je me sens fortement interpellé
Entre tes mots
Sous ton âme
Au dessus de ta physionomie
Crois-tu nous nous soyons parfois égaré?
Entre les passerelles du langage
Crois-tu qu'il nous arrive de sous-estimer
Sa hauteur
Son élégance d'un jour
Allure trompeuse
Et l'on se permet la flexibilité
Afin de discerner image et réalité
Comme un monde séparé en deux
Et l'on y gambade, pour ne pas dire danse
Je vois en cette dissension
Une fantastique dualité inévitable
Je cris a l'incompatibilité
Du vice et de la vertue
Et je m'en retrouve davantage avancée
De quel parallèle est-il question?
Celui qui extermine potentiellement les valeurs de mon coeur
Aujourd'hui, je me sens comme Dieu
Et tout me semble davantage abordable
La vie
La vie
La vie
Elle représente tout ce que nous ne connaîtrons jamais
Et nous n'y comprenons certes rien
Plutôt que de chercher a égaler le plus érudit
Ou encore s'attarder a bouffer la boustifaille du pachas
Je cris Marchons
Oh! Marchons vers ce que le langage nous dictera
Sans chercher a le comprendre
Ou le doubler
Il suffit de tendre l'oreille Ba.
Écoute, le bruit derrière le néant
Écoute, le silence devant tout chose
Et le langage, encore une fois
Et le dictionnaire, une fois de plus
Tout est a rebiffer
Tout est a revivre
Symbole, mot, dessin, image, caresse, mouvement, pensée, sentiment, sous-entendu, corps, regard
Ce que nous sommes
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