l'infini besoin d'éloquence
m'étonnera toujours
combien de fois la parole se limite à l'introduction en matière?
la police du langage longtemps la réprime
et dans la réprimande nul est le désir de découvertes
plus d'intérêt en choses multiples
plus de mise en relation de trucs à priori différents
le questionnement s'arrête
une triste histoire.
je m'entête dans son possible effacement
contre cette conclusion prématurée
je tente le surréalisme dans le réel
dure gagure en théorie
étonnante démarche dans sa concrétisation
les clowns peut-être existent encore
seulement se cachent en chambres à coucher
sous des airs de grandes personnes
souvent je frôle l'immaturité
à quatre pattes, telle une chaise
je feins le rampement
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