20101108

Je te lis et,
Soudain
Me revient
Ton âme
Celle qui déforme
Pour mieux reprendre
Les bas-fonds même
De la langue
Du langage

Le débat
Que Cicero appela partage
Le débat
La raison d'être de la langue
Et celle de l'éloge

Retour à la Tour de Babel
Au dessous de laquelle se sont caché certains
Là ou Dieu ne pouvait voir
Alors qu'il croyait avoir
Accomplit le grand chaos du langage

Le débat
Il y a longtemps entamé
Au plus profond de ton esprit
Sous chaque forme
Et sa complexité

J'accepte le défi
Celui de propager
Jusqu'aux abîmes
Celle que Dix cherchait à la guerre
Ces grandes questions
Aux grandes réponses
Pour quelques parcelles de lumière

Et la peur en vient a pousser plusieurs
À une autre grande construction
Celle d'une ville qui rejoindra le ciel
Et de sa tour centrale

Je t'invite à rester cachée
Dans le langage
Avec moi
Là ou Dieu même ne danse plus
L'endroit ou le chaos même est assumé
Quelle force détient maintenant celui qui le créé?

Je dépose mes pieds dans l'eau
Et, cherchant la ligne entre le ciel et la mer
J'entame la grande nage
Vers l'univers des possibles
Pour voir apparaitre enfin
L'absence de vérité
Absolue

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